Pépinière charitable

Avec l’OWC, la semaine dernière, je suis allée visiter une pépinière à Bangalore. Une pépinière, c’est assez banal me direz-vous, il y en a partout à Bangalore. Mais celle-ci est un peu à part car elle est gérée par une association qui aide les personnes handicapées physiques et mentales. Cette pépinière a de multiples bénéfices pour l’association : tout d’abord dans ce centre, les personnes handicapées reçoivent une formation au métier de jardinier afin de trouver un travail qui les rendra autonomes. L’horticulture est également vue comme une thérapie puisqu’elle a tendance à apaiser les gens ainsi qu’à réguler les mouvements musculaires comme chez les personnes atteintes de la polio, maladie encore très répandue en Inde. Et le dernier avantage non négligeable est bien sûr le revenu dégagé par la vente des plantes au public.
J’ai trouvé le mode de fonctionnement de cette association nommée « The Association of People with Disability (APD) » vraiment très intéressante et tous mes achats de plantes se feront désormais dans cette pépinière. Pour les bangaloris qui sont intéressés, voici l’adresse à deux pas de la 80 Feet Road :
APD Garden Centre, 9th ‘B’ Main, 10th Cross, LIC Colony, Jeevanbhima Nagar

Pepiniere_Bangalore

Lors de cette première visite, j’en ai donc profité pour effectuer quelques achats. Des plantes aromatiques toujours utiles comme du basilic, du romarin, de l’origan ainsi que 4 plantes décoratives pour le jardin. J’étais contente de cet achat double effet « utile et BA (Bonne Action) » mais c’était tellement bon marché que pour ces 7 plantes, je n’en ai eu que pour 130Rs (2€). Pour la BA, on peut mieux faire c’est clair. Il va falloir que j’y retourne pour faire des achats plus conséquents. Quand je pense aux prix auxquels nous sont vendues toutes ces plantes en France…

Cela va faire une semaine et mes petites plantes sont toujours en attente d’être rempotées. Pourtant je précise que notre jardiner vient 5j/7 (il venait même le samedi avant mais on lui a dit que ce n’était pas la peine) et vu la taille de notre jardin je peux vous assurer qu’il n’est pas débordé. Il a déjà les pots, il a eu de l’argent pour acheter de la terre, et bien qu’il ait eu des instructions précises sur ce qu’il y a à faire (en passant par Bhagya car malheureusement la communication directe est impossible vu qu’il ne parle pas anglais), les pauvres plantes sont toujours dans leurs petits sacs de terre temporaires. Alors aujourd’hui n’y tenant plus, appel au manager du jardinier pour essayer de faire avancer les choses, à voir ce que cela donne. Ah les problèmes de gestion du personnel, je vous jure… 😉

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