Happy Holi !
Je suis un peu en retard là je sais, Holi c’était le 1e mars. Mais entre les vacances, les week-ends, je n’ai pas encore eu le temps de raconter notre formidable expérience d’Holi. Haute en couleurs, cette fête célèbre à la fois l’arrivée du printemps et également une forme de victoire du bien sur le mal.
Nous étions à cette période à Agra, et Holi étant particulièrement fêté dans le Nord de l’Inde, nous étions au cœur de l’action. Nous en avions déjà eu un avant goût la veille à Mathura, ville de Krishna, où l’on célèbre Holi pendant 16 jours.
Donc pour fêter Holi, le principe est simple, on se jette les uns les autres de la poudre ou de l’eau colorée. C’est sympa, c’est convivial mais mieux vaut être équipé spécialement pour la chose (ce que nous avons fait) sinon vous pouvez dire adieu à vos vêtements. En rickshaw, à pied, on nous balançait des couleurs à tout va en nous criant « Happy Holi ». Tout le monde que l’on croisait dans la rue, à moto, à vélo étaient recouverts de couleurs. Même les vaches et autres animaux, chèvres, chiens… n’étaient pas épargnés.
Il se dégageait une humeur joviale et bon enfant dans la ville, c’était très agréable et amusant. Cela nous laisse un excellent souvenir, heureux d’avoir vécu pleinement cette fête, les vêtements et le visage couverts de couleurs à la fin de la journée.
Happy Holi !
Joie de célébrer Holi
Visages colorés
Holi men
La veille d’Holi, la tradition veut que l’on brûle sur un bûcher une effigie d’Holika (d’où est tiré le nom de la fête) avec sur ses genoux le petit Prahlad. En effet, d’après la légende, Hiranyakashipu, un roi demon, souhaitait être la seule personne à laquelle on voue un culte dans son royaume. Pourtant son propre fils, Prahlad, était un fervent dévot de Vishnou et refusait de renoncer à son dieu. Furieux, Hiranyakashipu décida de tuer son fils et pour cela demanda à sa soeur Holika, ayant le don d’être invincible au feu, de prendre Prahlad sur ses genoux et de monter sur un bûcher. Contrairement à ce qui était attendu, Prahlad, qui ne cessait d’invoquer Vishnou, sortit sain et sauf de ce bûcher alors que sa tante Holika fut brulée vive. C’est donc pour célébrer cette victoire du bien sur le mal que l’on allume ces bûchers. On peut remarquer le combustible fait de galettes de bouse de vache séchée, beaucoup plus éco-friendly que le bois :-).
Bûcher pour la méchante Holika et le gentil Prahlad
Trop géniale cette fête!! vous en avez balancé de la « peinture » vous??
non c’est con on n’en avait pas acheté :-(. on ne faisait juste que s’en prendre en pleine tête!
ah ben j’espère qu’il y a des photos de vous couverts de peinture!