Pondichéry et Auroville
Le dernier jour de notre année 2009 fut consacré à la visite de Pondichéry et ses environs.
Le matin, nous avons donc arpenté les rues de cet ancien comptoir de la Compagnie française des Indes. Rendu aux indiens en 1954, Pondichéry a gardé une atmosphère coloniale agréable et paisible. La ballade à pied dans le centre historique avec ses larges rues entrecoupées à angle droit, ses églises, sa place du Gouvernement, son lycée français, ont su nous dépayser et nous emmener en Europe le temps de la promenade. Même les rues ont gardés des noms français : la plus connue est la rue Dumas, mais on trouve également la rue Surcouf, la rue Romain Rolland, la rue Suffren… Mais bon certains signes nous ont ramené vite à la réalité quand même : la présence de rickshaws, les klaxons et les saris nous rappellent que nous sommes bien en Inde.
L’après-midi fut consacré à la découverte de la mystique Auroville. « Auroville n’appartient à personne en particulier. Auroville appartient à toute l’humanité dans son ensemble. Mais pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine. » est un extrait de la charte d’Auroville.
Aux portes de Pondichéry, cette communauté internationale regroupant plus de 30 nationalités est la réalisation d’une utopie rêvée par Sri Aurobindo. Ses habitants venus pour quelques mois ou plusieurs années se regroupent dans différentes communautés dans lesquels ils exercent des activités culturelles, artisanales ou encore font de la recherche scientifique sur les bioénergies. L’emblème de cette ville est le Matrimandir, une immense sphère dorée à l’allure futuriste posée au milieu de la végétation et qui est le lieu de méditation des aurovilliens.
Le soir, nous avons réveillonnés au grand air, dans un hôtel en bord de mer, pour aborder de manière festive cette nouvelle année 2010.
La prochaine fois on séjournera à Auroville… Ca plaira à certaines!!
Qu’est ce qu’on est beaux