Lecture indienne : Le seigneur de Bombay – Vikram Chandra
Le Seigneur de Bombay, un roman policier de 1200 pages a rythmé mes soirées pendant un mois.
Sartaj, policier Sikh, en fin carrière et Ganesh, un Bhai ou roi de la pègre ont passé la plus grande partie de leur vie à Mumbaï. A la suite d’une dénonciation, Sartaj retrouve Ganesh mort après s’être mis une balle dans la tête.
Petit à petit Sartaj trouve les réponses à ses nombreuses questions : Pourquoi s’est t-il suicidé ? Pourquoi a-t-il construit un abri anti-nucléaire ?
Vikram Chandra décrit un pays l’Inde, une ville Mumbaï, à travers la vie de ces deux hommes. Il réussit à surmonter la difficulté de décrire un pays si complexe à travers les 40 ans de vie de ces deux hommes. A travers leurs passés, il nous apprend comment ce pays s’est construit. On vit au cours du récit la séparation de l’Inde et du Pakistan, la vie des quartiers de Bombay, la corruption de la police et une vie dure où rien ne vient sans contrepartie.
On avance petit à petit vers la vérité, à travers l’investigation de Sartaj. Les différents dialogues et interrogatoires sont savoureux. Les phrases alternent des mots français et indiens qui donnent une atmosphère particulière. Heureusement un lexique permet de déchiffrer des mots comme maderchod, apradhi, gaand… qui tiennent plus de l’argot mais qui donnent une saveur particulière à ce livre.
Ai lu le roman cet ete au bord de la piscine ; que des bons souvenirs et des ambiances bien retranscrites. Maintenant regardes bien si ton voisin construit un abris anti-atomique !!!
J’ai beaucoup aime ce livre meme si par moment il y a quelques longueurs. Tu es plongé dans une ambiance indienne et à travers les quelques personnages tu comprends un peu mieux ce pays.